Ma recherche s'élabore à partir d’un élément fondamental en dessin, le linéament ou ligne contour, qui devient la base de constructions géométriques que je situe à la frontière du bi-dimensionnel et du tridimen-sionnel. Je les développe en utilisant le langage de l’architecture, telles que la structure de la grille, la perspective linéaire et les illusions géométriques.

Modèles en trois dimensions portés par l’expression du dessin, les installations font écho aux codes universels de l’espace qui structurent notre monde comme une immense grille. Les oeuvres ont pour objet la déconstruction des espaces publics et domestiques qui englobent la variété de nos activités quotidiennes, que l’on pense à l’organisation modulaire des lieux de travail ou aux aménagements préfabriqués par exemple.

Chaque objet représenté, mobiliers, colonnes, murets, escaliers etc., est positionné selon un arrangement rectilinéaire, un ordre volumétrique et un plan architectural global qui cherche à mettre en valeur un modèle spatial dont la symétrie, la répétition et la régularité parfaites renvoient à un ordre sériel, à une structure modulaire qui symbolisent notre rapport au monde.

Dans un processus d’appropriation et de schématisation, j’utilise le bois de pin pour sa légèreté de construction afin de créer une ressemblance avec les modèles en bois de balsa. Dans la rencontre entre l’espace réel et sa nomenclature, l’espace construit apparait dans sa fragile transparence et laisse alors croire quant à notre existence à la conception d’un monde détaché et léger comme celui d’une maquette.

Ainsi dans Espacement, le vide, créé par l’ensemble des mobiliers, produit une abstraction que la structure légère déroule en plans consécutifs, en motifs ponctués d’intervalles pour former un modèle typique de bureau. Dans un esprit où s’interpénètre l’intérieur et l’extérieur, l’architecture forme ce lieu situé à la fois à l’intérieur de nous comme en dehors de nous. Dans cette relation invisible des forces linéaires présentes, mes installations deviennent un cadre d’immersion totalement ouvert qui rappelle le phénomène de la transparence du verre attribué au rêve de l’architecture moderniste.

Bachelor, de façon similaire, présente l’intérieur d’un appartement moderne s’offrant au regard comme une vitrine sur le privé. Par un retournement du dedans et du dehors l’espace physique fait corps avec le vide autour de lui.

À l’intérieur du concept de la grille s’ajoute la multiplication infinie des configurations possibles. La complexité des motifs architecturaux que l’on retrouve dans les façades, les clôtures, les escaliers, les fenêtres, les colonnes, les balustrades par exemple, deviennent, dans Dédoublement, l’occasion d’une complétude de formes ornementales: dans le passage entre deux salles d’exposition, un mur de bungalow en pin complètera celui qui est peint au mur à l’acrylique dans la seconde salle. Le cube comme mode d’expression le plus simple de l’architecture se réinvente dans La vie dans un cerf-volant grâce à la superposition, la répétition, le rythme et l’ordre.

Ma recherche s'élabore à partir d’un élément fondamental en dessin, le linéament ou ligne contour, qui devient la base de constructions géométriques que je situe à la frontière du bi-dimensionnel et du tridimen-sionnel. Je les développe en utilisant le langage de l’architecture, telles que la structure de la grille, la perspective linéaire et les illusions géométriques.

Modèles en trois dimensions portés par l’expression du dessin, les installations font écho aux codes universels de l’espace qui structurent notre monde comme une immense grille. Les oeuvres ont pour objet la déconstruction des espaces publics et domestiques qui englobent la variété de nos activités quotidiennes, que l’on pense à l’organisation modulaire des lieux de travail ou aux aménagements préfabriqués par exemple.

Chaque objet représenté, mobiliers, colonnes, murets, escaliers etc., est positionné selon un arrangement rectilinéaire, un ordre volumétrique et un plan architectural global qui cherche à mettre en valeur un modèle spatial dont la symétrie, la répétition et la régularité parfaites renvoient à un ordre sériel, à une structure modulaire qui symbolisent notre rapport au monde.

Dans un processus d’appropriation et de schématisation, j’utilise le bois de pin pour sa légèreté de construction afin de créer une ressemblance avec les modèles en bois de balsa. Dans la rencontre entre l’espace réel et sa nomenclature, l’espace construit apparait dans sa fragile transparence et laisse alors croire quant à notre existence à la conception d’un monde détaché et léger comme celui d’une maquette.

Ainsi dans Espacement, le vide, créé par l’ensemble des mobiliers, produit une abstraction que la structure légère déroule en plans consécutifs, en motifs ponctués d’intervalles pour former un modèle typique de bureau. Dans un esprit où s’interpénètre l’intérieur et l’extérieur, l’architecture forme ce lieu situé à la fois à l’intérieur de nous comme en dehors de nous. Dans cette relation invisible des forces linéaires présentes, mes installations deviennent un cadre d’immersion totalement ouvert qui rappelle le phénomène de la transparence du verre attribué au rêve de l’architecture moderniste.

Bachelor, de façon similaire, présente l’intérieur d’un appartement moderne s’offrant au regard comme une vitrine sur le privé. Par un retournement du dedans et du dehors l’espace physique fait corps avec le vide autour de lui.

À l’intérieur du concept de la grille s’ajoute la multiplication infinie des configurations possibles. La complexité des motifs architecturaux que l’on retrouve dans les façades, les clôtures, les escaliers, les fenêtres, les colonnes, les balustrades par exemple, deviennent, dans Dédoublement, l’occasion d’une complétude de formes ornementales: dans le passage entre deux salles d’exposition, un mur de bungalow en pin complètera celui qui est peint au mur à l’acrylique dans la seconde salle. Le cube comme mode d’expression le plus simple de l’architecture se réinvente dans La vie dans un cerf-volant grâce à la superposition, la répétition, le rythme et l’ordre.